- enthymème
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• emptimeme XV e; lat. enthymema, d'o. gr. « ce qu'on a dans la pensée »♦ Log. Syllogisme abrégé dans lequel on sous-entend l'une des deux prémisses ou la conclusion. « Je pense, donc je suis », célèbre enthymème de Descartes.enthymèmen. m. LOG Syllogisme réduit à deux propositions. "Je suis homme; je suis donc sujet à l'erreur" est un enthymème dans lequel la proposition "or tout homme est sujet à l'erreur" est sous-entendue.⇒ENTHYMÈME, subst. masc.LOG. Forme de raisonnement dans laquelle le syllogisme est réduit à deux termes, l'antécédent et le conséquent. Un enthymème célèbre est celui de Descartes « Je pense, donc je suis » (Ac. 1798). Les orateurs se servent plus ordinairement de l'enthymème que du syllogisme (Ac. 1835-1932). Se démontrer par de vaillants enthymèmes la sagesse du parti que fatalement elle [Marie] va prendre (BREMOND, Hist. sent. relig., t. 3, 1921, p. 614).Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1694-1932. Écrit enthymême ds LAND. 1834 et GATTEL 1841. Étymol. et Hist. XVe s. emptimeme (Ballade anonyme ds Ch. D'Orléans, éd. P. Champion, CCIIIi, 14); 1690 enthymeme (FUR.). Empr. au lat. class. enthymema (gr.
proprement « ce qu'on a dans l'esprit », en partic. terme de rhét. « enthymème, sorte de syllogisme, fondé sur le probable »). Fréq. abs. littér. :3.
enthymème [ɑ̃timɛm] n. m.ÉTYM. XVe, emptimeme; lat. enthymema, grec enthumêma, « ce qu'on a dans la pensée » de enthumasthaî « déduire », de en « dans » et thumos « intelligence ».❖♦ Log. Forme abrégée du syllogisme dans laquelle on sous-entend l'une des deux prémisses ou la conclusion. || « Je pense, donc je suis », célèbre enthymème de Descartes. || Certains slogans publicitaires sont des enthymèmes.0 On peut même sous-entendre l'une des deux prémisses, lorsqu'elle est évidente; c'est ce qui fait l'enthymème, syllogisme abrégé qui convient beaucoup mieux à un raisonnement rapide, et que préfère l'orateur lorsqu'il veut être véhément et pressant (…)
Encyclopédie Universelle. 2012.